mardi 4 février 2014

Le DSM-V et le Syndrome d’Asperger

Rappel :
Depuis mai 2013, une modification du DSM-V qui a attiré beaucoup l'attention est celui du changement d'appellation du syndrome d'Asperger. Le trouble est désormais désigné comme une forme légère de trouble du spectre autistique. Ce changement a soulevé, chez les associations, la crainte que le nouveau système ait pour conséquence de changer radicalement qui recevra ou ne recevra pas le diagnostic, ce qui a des implications sur l'accessibilité des soins.
 
Les diagnostics précédents de trouble autistique, syndrome d'Asperger, trouble désintégratif de l'enfance et trouble envahissant du développement non spécifié sont réunis sous la seule appellation de trouble du spectre autistique et sont distingués par le degré de sévérité.
 
L'objectif de cette nouvelle classification, est-il expliqué, est que toute personne qui rencontre les critères d'altération, cliniquement significative, de la communication sociale ainsi que d'intérêts ou de comportements restreints et répétitifs rencontrent les critères diagnostiques. Le critère de trouble ou de retard de langage n'est plus nécessaire pour le diagnostic de trouble du spectre autistique.
 
Conséquemment, toute personne qui rencontre les premiers critères et présente des capacités d'acquisition de langage et un fonctionnement cognitif appropriés pour son âge, qui aurait pu auparavant recevoir un diagnostic de syndrome d'Asperger, recevra un diagnostic avec le nouveau système.
 
Lire ici.
 
Selon la formule consacrée, il y aurait "autant d’autismes que d’autistes", j’en ai connu directement ou indirectement :
-             à haut potentiel,  voire génie
-             sans déficience intellectuelle
-             avec déficience intellectuelle légère
-             avec déficience intellectuelle modérée
-             avec déficience intellectuelle sévère
-             avec déficience intellectuelle profonde
   Ø  J'aurais presque pu faire la même liste pour les troubles du comportement, mais comme ils ne sont pas innés mais en réaction à l’environnement et aux perturbations sensorielles...           
-             avec épilepsie
-             avec X-fragile
-             avec trisomie 21 (comorbidité plus répandue qu’on ne croit)
-      avec trisomie sur d’autres chromosomes (et plusieurs chromosomes impliqués) (comorbidité plus répandue qu’on ne croit)
-             avec polyhandicap (comorbidité plus répandue qu’on ne croit)
-             avec d’autres comorbidités (physiques et/ou mentales)
-             puis tous les croisements possibles avec les thèmes de cette liste (non exhaustive de surcroît)
 
Il faut donc envisager de répondre aux besoins de chaque personne, après avoir pu évaluer ces besoins bien entendu. Ce qui passera par un projet de vie individualisé, en participation avec la personne et, le cas échéant, ses parents ou représentants légaux. Ceci est valable pour tous les handicaps et tous les besoins spécifiques d’ailleurs…

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